S’essayer à la rédaction web : retour sur expérience

by Victoire

Durant les dix derniers jours, la minuscule équipe de Ecritoriales.com s’est agrandie, puisque j’ai pu accueillir à l’occasion d’un stage Alexandra Arnaud. Alexandra est à la fois pétillante et compétente, extrêmement volontaire, et, ce qui ne gâche rien, a d’excellentes aptitudes pour la rédaction web. 

A l’issue de ce stage, j’ai eu envie de lui laisser la parole… Qu’elle puisse nous faire, elle-même sur ce blog dédié à la rédaction web, un retour d’expérience de ces dix jours de stage. 

Merci Alexandra pour tout le beau travail fourni et pour ton implication ! Et bien entendu, je lui laisse la parole ! 😉

Pour résumer dix jours de stages en quelques mots : bien écrire pour le web demande un peu d’organisation mais peu à peu on essaie de progresser…

Le web, mais pourquoi le web ?

Mais pourquoi diable tout le monde écrit sur le web ? Je crois que chacun peut trouver une raison : personnelle, professionnelle … Dans mon cas, je crois que le web s’est imposé assez naturellement suite à un heureux concours de circonstance !

Lorsqu’au détour d’un cours on a abordé les enjeux du web, la visibilité et les pratiques des internautes : un vaste monde s’est ouvert. Cela m’a permis de rapidement interroger mes propres pratiques et d’appréhender cet espace avec un peu plus de connaissances.

Dans la foulée, j’ai eu l’opportunité de participer à la vie d’un site web collaboratif. Seule règle à respecter : écrire ce qu’on aurait envie de lire. Alors oui, dans la pratique ça risque de faire bondir certains mais c’est l’occasion d’en profiter ! La publication du premier article atteint les 300 « mentions j’aime » dans le week-end, une surprise !

Dernière ligne droite : la poursuite d’études en licence pro. Recherche d’information, contact avec des professionnels et de fil en aiguille, une belle occasion : un stage de dix jours dans une chouette petite entreprise.

Retour sur dix jours de stage avec Lionel Clément… Par où commencer ?

Rendez-vous au cowork de Grenoble pour cette première journée. L’esprit cowork ? C’est une équipe très sympathique et très accueillante. Echange, soutien, conseil… Chacun peut apporter un grain de sable dans d’autres projets. Une expérience très enrichissante !

J’ai eu l’occasion d’effectuer un stage en association, un en service public, mais jamais en microentreprise. Qu’est-ce que ça change ? Pour ma part, pas mal de choses. On est tout de suite intégré à l’équipe du cowork et à l’entreprise elle-même. On se sent utile et on espère participer à sa construction. Il y a un atout majeur : on bénéficie d’un accompagnement et d’un soutien personnel du début à la fin. On participe vraiment aux projets, on est impliqué et on essaie de faire de son mieux. Du fait de la taille de l’entreprise, on a envie d’y appartenir et on s’intègre plus facilement.

Travailler dans un seul et même espace permet de ne pas rester avec ses interrogations, de ne pas rester bloqué et de pouvoir comprendre tout de suite si on est sur la bonne voie. En ayant un retour régulier sur le travail fourni, on peut appliquer plus facilement les conseils et progresser peu à peu, ce qui est une réelle motivation pour essayer de faire encore mieux.

Et en ce qui concerne la rédaction ?

C’est le moment de comprendre qu’on est loin, très loin de l’écriture spontanée, qui elle n’a ni règles ni codes. C’est une autre façon d’écrire, un nouveau terrain de jeu à découvrir. Un jeu de rôle, un peu comme dans une pièce de théâtre : changez de personnage, de ton, d’attitude selon un client ou un but à atteindre.

Dix jours, c’est court, ça passe vite et au final, on ne voit pas le temps passer ! Un nouveau terrain de jeu fascinant que j’ai pu commencer à défricher. Nouvel espace qu’il va falloir continuer de découvrir avec certaines difficultés, quelques obstacles à affronter, puis prendre de l’assurance pour poursuivre l’apprentissage.

Crédits Photos Nils Louna

Victoire

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